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Notre syntaxe et notre grammaire permettent-elles de représenter tout le monde ?
Dans cette première partie, nous essaierons de comprendre les fondements théoriques et la dynamique sur laquelle repose la revendication à une langue plus «égalitaire» et à une « écriture inclusive».
Longtemps rejeté par les militants et sympathisants des mouvements activistes, le recours à la violence n’est plus un tabou. Il est même revendiqué par des leaders au non d’une justification d’intérêt général supérieur aux dégâts causés. La fin justifiant les moyens, on dénombre des militants quittant de nombreux mouvements considérant leurs actions comme n’impactant que très peu les responsables des injustices qu’ils combattent.
L’accélération de la radicalité chez les mouvements activistes repose sur une contestation de la part de nombreux militants sur la portée des actions de désobéissance civile. Toutefois conscients de l’image que peut véhiculer un appel à la dégradation de biens dans la lutte pour le climat, ils préfèrent désormais parler d « un désarmement climatique » plus acceptable par les militants et l’opinion publique.
L’engagement porté par les entreprises en matière de RSE est devenu le cheval de bataille de nombreux activistes. En effet, les formulations retenues dans ces rapports laissent souvent matière à interprétation. C’est à travers ce flou que les activistes cherchent à démontrer que l’entreprise ne tient pas ses engagements et de mener une campagne pour dénoncer le greenwashing
Les actions de Diversity, Equity, and Inclusion (DEI) deviennent importantes dans l’entreprise. C’est aussi l’ouverture d’une zone de risque plus importantes en entreprises tant auprès des différentes catégories d’âge des collaborateurs que des consommateurs. Les groupes d’activistes les plus radicaux y voient là un terrain d’action pour aller toujours plus loin.
Au-delà de la transition numérique, la sobriété numérique est aujourd’hui un enjeu pour la réputation de l’entreprise. Une entreprise responsable doit être cohérente dans ses discours mais aussi au quotidien dans son action.
C’est actuellement l’une des failles des entreprises, de tech ...
Avec une majorité de jeunes de la Génération Z et bientôt Alpha souhaitant un engagement plus fort des entreprises, ces dernières sont confrontées à des positions qui pour certains de leur public ne vont pas assez loin et pour d’autres au contraire vont trop loin. Cette génération dont l’adhésion aux thèses radicales n’a jamais été si importante nécessite de la part des entreprises une bonne compréhension des enjeux.
L’adhésion aux concepts woke d’une partie des jeunes générations contraint l’entreprise à répondre aux interpellations. Ses déclarations et ses actions sont ainsi observées à travers ce prisme particulier. Pour autant l’ensemble des acteurs de l’écosysteme de l’entreprise ont des appréciations divergentes sur ces concepts.
Très présent en France, le courant décolonialiste tend à contraindre l’entreprise sur certains choix ou réviser son histoire afin d’obtenir des modifications structurelles ou des compensations financières. Poussant l’entreprise à la défensive, elle ainsi plus exposée au trolling et aux interpellations de ses détracteurs vis-à-vis des collaborateurs et des consommateurs.
La reconnaissance juridique de la sensibilité animale permet à de nombreux mouvements activistes, en se reposant sur des études reconnaissant la même sensibilité à l’arbre ou la plante, de demander l’extension de cette reconnaissance juridique.
Avec contestation, hapenning, trolling ou doxing, les mouvements contestataires obtiennent aujourd’hui dans des délais rapides des réponses et des solutions concrètes.
Ceci au grand dam des organisations syndicales qui parfois sur un même sujet n’ont obtenu aucune réponse. Cette lutte d’influence auprès de l’entreprise va-t-il réduire l’action des organisations syndicales représentatives et structurées par des revendications issues de collectifs ou parfois d’individus.
Derrière la noble cause du bien-être animal, les mouvements spécistes vise en réalité l’abolition pure et simple de l’élevage et de la domestication des animaux. Soutenus par des acteurs aux objectifs différents, ces mouvements tendent à renverser l’opinion pour mettre fin à la consommation de viande animale au profit de substituts synthétiques.
L’eau indispensable à nombreux acteurs économiques fait l’objet d’une âpre bataille de la part de mouvements contestataires qui ont dépassé la revendication de l’étatisation de la gestion de l’eau pour une raréfaction de son utilisation par les acteurs privés. Les champs lexicaux et d’actions se sont déportés sur des territoires encore jamais explorés à ce jour. Les entreprises se trouvent donc dépourvues de données pour faire face à ses agissements.
La nécessité de mieux prendre en compte le handicap est aujourd’hui pleinement reconnu par la société. Mais depuis plusieurs années, un mouvement d’activistes et d’universitaires dénoncent le « validisme » qui inspire ces politiques. La société voudrait forcer les personnes handicapées à corriger leur handicap pour entrer dans les codes d’une société validiste en s’appareillant, en ayant recours à des prothèses, des matériels de mobilité…
La lutte contre la publicité est portée par des mouvements qui considèrent que la décroissance est nécessaire pour lutter pour le climat. La dégradation des espaces publicitaires est aujourd’hui très peu rejetée par la population. Les modifications juridiques obtenues sur les espaces physiques vont aujourd’hui se diffuser sur les espaces numériques selon leurs nouveaux objectifs.
Au sein de leurs territoires et de leurs écosystèmes, les entreprises sont exposées à une galaxie de mouvements activistes qui peuvent se mobiliser contre elles pour des raisons extrêmement variées…Pour agir efficacement, il convient de connaître les différents facteurs de risques auxquels une entreprise peut être confrontée. La cartographie dynamique permet de mieux comprendre les dynamiques sous-jacentes de ces mouvements.
Passés maîtres dans l’art de la formulation, les mouvements activistes développent un storytelling et une rhétorique qui bousculent les codes de la communication d’entreprise. Internet et les réseaux sociaux ont acccru l’impact de cet « art de raconter ». Les exemples sont nombreux de ces entreprises prises au piège de cet exercice si particulier où les mots et l’image percutent pour favoriser l’adhésion par l’émotion des publics.
Les réseaux sociaux sont un formidable vecteur de communication pour les entreprises, sur lesquelles les collaborateurs peuvent promouvoir les valeurs de l’entreprise. Mais, c’est également le terrain de jeu favori des mouvements contestataires. Ces derniers peuvent repérer et « recruter » les collaborateurs sensibles à leurs discours afin de recueillir des informations confidentielles sur l’entreprise.